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Les critiques amateurs de Luna et Marie

23 juillet 2013

Tout ce qu'il voudra - Sara Fawkes

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par Marie

 

Note:

Titre: 2/2

Couverture: 2/2

Déroulement: 4,5/6

Vocabulaire/Manière d'écrire: 3/3

Personnages: 3/3

Fin: 0/4

 

Total: 14,5/20

 

Pour ceux qui n'ont pas lu:

Sara Fawkes a toujours aimer raconter des histoires, créer des personnages et leur faire vivre des aventures tumultueuses. Voyageuse passionnée et amoureuse des virées en deux-roues, elle n'hésite pas à tout lâcher pour aller parcourir le monde sur sa moto, s'arrêtant pour écrire dans des cafés, quel que soit le pays où elle se trouve. Le reste du temps, elle vit en Californie.

Je voulais vous noter ce qui était dit sur cette auteur inscrit sur la quatrième de couverture. Je trouve que la description qui est faite de l'auteur et largement mieux que le résumé que l'on peut faire de certain bouquin et qui ne rendent pas du tout honneur à l'histoire. Avec une description comme celle-ci, on sait tout de suite que l'on ne va pas s'ennuyer.

Tout ce qu'il voudra, un livre érotique (encore un, merci Fifty Shades d'avoir fait sortir de l'ombre toutes ces merveilles remplies de sexe!). Et comme tous les livres érotiques avec scènes érotiques très détaillée je le déconseille au moins de 16 ans. Vous savez parfois, les mots peuvent avoir plus d'impact que les images. Regarder un film porno n'a strictement rien à voir comparé à la lecture de roman érotique. C'est un fossé de plusieurs kilomètres qui sépare ces deux mondes. Là vous laissez place à votre imaginaire.

Le livre regroupe les cinq épisodes d'une série. L'histoire met en place l'un des fantasmes les plus connus qui est la relation patron/stagiaire (ou employé) ainsi que de premiers ébats dans un ascenseur, là où ils se croisent tous les jours. Je dois avouer que la qualité des scènes sexuelles autant que le déroulement de l'histoire est excellente. Tout se tient, ou presque. Une touche d'action pour la route, assez pour nous foutre des frissons.

 

Registre: Erotique, romantique, action, suspens.

Prix: 15,90€

 

Pour ceux qui ont lu:

Le titre:

Il est ce qui m'a poussé à acheter le livre. Je fonctionne beaucoup au titre et pour ma part c'est ce genre là qui me donne envie d'ouvrir le bouquin et de lire pour découvrir pourquoi il est appelé ainsi. J'aime ces titres moins bateau que les trucs nian nian que l'on retrouve sur les romans d'amour et je trouve que le registre érotique a un don pour ça. C'est original, sensuel, on en frissonnerait presque.

 

La couverture:

Tout en simplicité, pas besoin de montrer des gens qui baisent pour faire comprendre ce qui nous attend. Ce simple ruban rouge qui entoure les poignets liés de cette femme nous en dit bien assez. Noir et rouge, tout en sensualité.

 

Le déroulement:

L'histoire se suit, il n'y a pas vraiment de passage à vide et bien que l'action entre en jeu, avec des règlements de compte familiaux, un meurtrier aux trousses de Jeremiah, tout reste crédible. Il est tout à fait possible qu'un homme d'affaire aussi puissant que Jeremiah Hamilton soit en danger. La jeune Lucy en paye les frais et c'était assez flippant de la voir dans cet état après l'empoisonnement qui ne lui était pas réservée.

Je ne dirais pas qu'il y a des moments où je me suis ennuyé mais, pardonnez mon côté un peu perverse, le côté érotique s'estompe énormément au fur et à mesure. Je suis d'accord, la situation des deux personnages principaux ne donne pas vraiment envie de niquer dans toutes les pièces, seulement je trouve que tout va trop vite. Voilà, un des bémol du déroulement de cette histoire. Ils entament le contrat et en quelques jours BAM ! Tout s'estompe parce qu'il y a un fou furieux qui veut du mal à Hamilton. Je ne sais pas, je ne suis pas l'auteur bien sûr mais j'aurai fais durer le "tout ce qu'il voudra" plus longtemps, sur quelques semaines voire plusieurs mois histoire d'installer une réelle relation, quelque chose.

Mais bien que tout se passe très vite il n'y a aucun moment où on se dit: mais d'où ça sort tout ça ? Non, tout est cherché, certaines scènes à couper le souffle.

La relation entre Lucy et Jeremiah est un mélange de frustration, de sexe et de douceur. Il reste attentionné, sans jamais rien faire pour la blesser mais à côté de ça il a un côté tellement... sexuel, à la limite du vulgaire que leur relation dérive entre plusieurs flots. Difficile à cerner. Autant Lucy nous savons pertinemment qu'elle finira par tomber amoureuse de lui, autant lui, impossible d'être réellement sûr s'il a des sentiments ou non. J'aime ce genre de relation, où rien n'est dit, rien n'est sûr. Même à la fin.

Ma scène favorite est bien évidemment celle où il lui fait passer « l'entretien d'embauche » dans son bureau et que pour tester ses compétences. Et quelles compétences ! Le salaud !

 

Vocabulaire/Manière d'écrire: Fluide et efficace. Les mots de Fawkes sont simples mais tellement bien tournés qu'on lit ce livre à une vitesse pas possible. Autant pour les scènes de vie courante, les descriptions de sentiments ou bien de lieux, de physique, tout est simple. J'aime cette simplicité qui donne ce côté réel, sans jamais nous écarter de l'histoire, comme si on la vivait vraiment aux côtés du narrateur qu'est Lucy.

Quant à la qualité des scènes érotiques, je le redis, elles sont remplies de détail, le vocabulaire est très bien utilisé et on ne s'en lasse pas !

 

Personnages: J'avoue ressentir une sorte de fascination pour Jeremiah car bien qu'il reste un cliché du mec : j'ai de l'argent, je suis PDG donc tu te fous à genoux et tu m'la.. Ok. Vous voyez ? Mais il a un petit truc en plus, un truc qu'a rajouté l'auteur et qui rend son personnage entre amusant et fascinant. On arrive pas à le suivre, à le comprendre. On sait pourquoi il fait ceci ou cela mais parfois, il nous échappe totalement.

Pour Lucy j'ai ressenti une sorte de compassion au début du roman, par rapport à son histoire, au pourquoi elle décidait de dire oui à Jeremiah. On ne peut s'empêcher de se mettre à sa place. Si on en pinçait pour le patron et qu'il nous proposait ce genre de poste, est-ce que nous serions capable de renoncer à nos principes, à ravaler quelque peu notre fierté pour pouvoir renflouer ses dettes ?

 

La fin: Avec les bouquins, il est très rare que je sois déçue d'une fin mais là je suis désolée, c'est une déception à 100%. Il est vrai que les fins à suspens peuvent être très sympas et amusantes. Surtout lorsque les deux personnages principaux ont vécu autant de rebondissement en si peu de temps. Un peu de légèreté ne fait pas de mal. Seulement là je n'ai pas du tout aimé la façon dont ça se finit. Déjà je trouve que le fait que le frère de Jeremiah veuille aider Lucy me dépasse sachant qu'il a autant envie de la baiser que Jeremiah mais aussi après tout ce qui est arrivé puis je ne sais pas merde ! Difficile de m'exprimer sur cette fin. Elle m'a laissé totalement frustrée voilà ! J'aurai aimé savoir, oui c'est vrai. J'aurai aimé savoir si Jeremiah allait lui courir après au lieu de mettre un chapitre additionnel sur le pourquoi du comment Lucas est devenu un connard marchand d'armes. Pourquoi ce chapitre ? On s'en fout. Je l'ai lu en me disant que peut-être il y aurait un truc avec Jeremiah et Lucy après, mais non. Rien. FRUSTRATION.

 

Citation favorite:

- Très bien, dit-il. Mais le protocole exige que je vous fasse d'abord passer un entretien d'embauche.

De nouveau, il se penche vers moi. Le menton sur ses doigts et il lâcha d'un ton serein:

- Levez-vous et penchez-vous sur le bureau, en appui sur vos coudes.

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16 juillet 2013

Des fictions à l'anglaise.

J'ai hésité à faire les critiques de plusieurs histoires que j'ai pu lire, soit en anglais, soit traduites en français. Le problème étant que je ne peux évidemment pas prévenir les auteurs de mes critiques concernant leur histoire parce que, ok je comprends l'anglais mais je ne vais pas traduire chaque chose que j'écrirais pour qu'elles puissent comprendre. 

Donc, pour faire plus simple, je vous ai concocté une petite liste des fictions qui m'ont plu (uniquement). N'hésitez pas à proposer à des traductrices que vous trouverez principalement sur Skyrock (je pourrais vous donnez des noms) une histoire qui aurait l'air intéressante mais que vous avez un peu de mal en anglais. 

J'ajoute que les quelques informations que je note sur ces écrits sont principalement mon avis personnel. Lorsque je dis qu'une histoire est "difficile" c'est pour marquer le fait qu'elle aborde des sujets hors normes. Autres que de la romance, des petits poneys et des bonbons roses. Difficile c'est vraiment pour appuyer le fait que certaines personnes pourraient avoir du mal avec les sujets ou l'ambiance de l'histoire.

 

EN VO

 

(il faut s'inscrire pour pouvoir lire ces écrits, c'est gratuit)

Mine par Tyra. OS.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Georg Listing.

 

Not meant for everyone par Kaa. TS.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Georg Listing.

 

Urgency par Steinsgrrl. OS. Scène érotique détaillée.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Georg Listing.

 

Clean your heart par xForgottenxChildx. Mini-fiction. Scènes érotiques détaillées.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Georg Listing.

 

Just say no par Kaa. Fiction. Histoire très difficile. Scènes "érotiques" détaillées. Très fortement déconseillée au moins de 16 ans. Non terminée.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Georg Listing. Bill Kaulitz. Gustav Schäfer. Gordon Trumper.

Je fais une parenthèse pour cette histoire car je tiens à préciser qu'elle n'est vraiment pas faite pour les âmes sensibles et que moi-même ayant pourtant lu des choses très difficiles à lire, très difficiles à encaisser, c'est la fiction qui m'a fait le plus mal. Au coeur, au bide, tout. J'ai sauté quelques passages parfois parce que les scènes qui ne sont pas réellement "érotiques" mais plutôt de la violence sexuelle, sont pour moi trop dur à lire parfois. Toute l'histoire tourne autour d'une ambiance glauque et horriblement dur à supporter. Donc je vous met en garde. Libre à vous de prendre le risque.

 

 

EN VF

 

My Gilded Cage par Sarahyellow. Fiction. Scènes érotiques détaillées. 

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Bill Kaulitz.

 

SCN11B par Ghostie. Fiction. Scènes érotiques légères.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Bill Kaulitz.

 

815 par Broken Mirror. Fiction. Histoire difficile, déconseillée au moins de 16 ans. Scènes érotiques détaillées.

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Bill Kaulitz.

 

Commited par Undrockroll. Fiction. Scène érotique légère. 

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Bill Kaulitz.

 

Scar tissue par Chayenne7. Fiction. Histoire assez difficile. Scènes érotiques détaillées. 

Personnages principaux: Tom Kaulitz. Bill Kaulitz.

14 juillet 2013

Cinquante nuances plus sombres - Tome 2 de EL James

 

50 nuances Tome 2

 

La note de Luna:

  • Titre : 2/2
  • Couverture : 2/2
  • Déroulement : 5/6
  • Vocabulaire / Manière d'écrire : 2/3
  • Personnages : 2,5/3
  • Fin : 4/4

 

Total : 17,5/20

 

La note de Marie:

  • Titre : 2/2
  • Couverture : 2/2
  • Déroulement : 4,5/6
  • Vocabulaire / Manière d'écrire : 3/3
  • Personnages : 3/3
  • Fin : 4/4

 

Total : 18,5/20

 

 

Luna: Pour ceux qui n'ont pas lu

Cinquante nuances plus sombres, est le deuxième tome de la trilogie « Grey ». Je le trouve un tout petit peu moins bien que le premier tome pour des raisons de rapidité des événements (que je vous laisse découvrir en lisant ce bouquin, puisqu'il reste vraiment bon). C'est toujours un plaisir de retrouver les personnages qui évoluent tout au long de l'histoire, et comme pour le premier tome, on est pressé d'en savoir toujours plus, surtout à la fin du livre qui nous offre un suspens assez déroutant !

Comme pour le premier tome, je déconseille vivement la lecture aux moins de 16 ans, c'est toujours violent, sexuel (pornographique par moments) ; tout, absolument tout est détaillé, et il faut une certaine maturité pour comprendre les thèmes abordés dans ce roman.

Il y a toujours pas loin de 600 pages, qu'on lit rapidement (si on a le temps), qui est toujours aussi captivant et que je conseille à tout le monde (du moins tous ceux qui ont un esprit ouvert).

Registre : Érotique, romantique, dramatique.

Prix : 17 euros.

 

Marie: Pour ceux qui n'ont pas lu:

 

Pour continuer sur sa lancée, ce tome 2 nous rend assez avide d'information. On s'attend forcément à des révélations, que ce soit sur la relation entre les deux personnages principaux ou bien juste sur Christian. On a hâte d'en savoir plus sur lui, sur son fonctionnement. Le pourquoi il agit ainsi, pourquoi ses cinquante nuances sont-elles si sombres. Nous avions pensé en achetant le bouquin avant de le lire que peut-être ce serait Christian qui serait le narrateur, que nous aurions le droit à son point de vue. Ca aurait pu être sympa et bien que ce ne soit pas le cas et que nous nous trouvons toujours dans la tête de Mademoiselle Steele, nous arrivons tout de même à entrer un p'tit peu dans celle de Monsieur Grey. Un plaisir de voir comment l'histoire évolue dans ce second tome.

 

 

L'avis de Luna

 

Pour ceux qui ont lu 

Le titre :

Cinquante nuances plus sombres, forcément, on sait tous que le titre est le reflet de monsieur Christian Grey. Ce titre nous en apprend un peu plus sur le passé chaotique et douloureux de ce dernier, d'où le mot « sombre ». Le titre est très bien choisi !

 

 La couverture :

Il y a toujours les mêmes couleurs froides, qui tirent vers le gris (Gris = Grey, vous suivez mon raisonnement?), toujours en accord avec le personnage très sombre, et son passé qui l'assombrit d'avantage lorsqu'on sait réellement la cause de ses troubles psy (oui oui, on peut parler de troubles psy). Le masque m'a rappelé la scène du bal dans Roméo et Juliette, et je ne sais pas si l'auteur a voulu faire un clin d’œil à cette histoire d'amour (qui se finit mal) mais j'y ai pensé tout de suite. Comme dans le premier tome, j'ai attendu avec impatience le moment où le masque ferait son apparition. Bref, j'aime beaucoup la couverture.

 

  Le déroulement :

Le prologue est divin. On nous plonge tout de suite dans l'enfance de Christian qui nous semble soudain fragile et tellement mignon. C'est un passage glauque, mais qui nous entrouvre la porte du jardin secret de Christian Grey.

Le début du roman débute sur la rupture des deux amoureux et suit parfaitement la fin du premier tome. Premier bémol, la réconciliation ultra rapide entre Anastasia et Christian. Bon, ok, on se doute tous qu'ils vont se remettre ensemble, mais franchement, ils ont mis à peine une page pour se reparle, soit 5 jours ! Aucun suspens sur cette réconciliation. Anastasia fait la fille distante 2 minutes, rend jaloux Christian au vernissage en serrant José dans ses bras puis Christian lui sort le grand jeu et c'est fini, elle fond comme un chamallow dans un feu de camp. Je tiens par contre à préciser que le baiser torride dans la ruelle suivit de Christian à genoux face à Anastasia est à couper le souffle ! Le détail qui rattrape la rapidité de la réconciliation est qu'il est évident que les deux personnages sont fous l'un de l'autre et ils sont tellement mignons ensemble ! Puis leurs mails timides du début sont juste super choux.

Une scène qui m’a marqué est celle où Anastasia se réveille et aperçoit une ombre (celle de Leila) mais vu qu’elle est dans un semi sommeil, elle ne sait pas si elle a juste rêvé ou pas. C’est flippant de savoir qu’une ex soumise (déjà le terme soumise est assez étrange) est peut-être dans le même appartement que toi, en pleine nuit ! C’est un scénario de film d’horreur ! D’autant que quelques pages après, Anastasia (qui désobéit à Christian) se retrouve dans son propre appartement, face à cette même Leila qui tient un revolver dans sa main. Pendant ce temps, Anastasia (qui est toujours  face à une fille fragile et dérangée) ne trouve rien de mieux que de proposer du thé à Leila, comme si c’était la routine. On propose tous du thé quand on est en danger d’ailleurs, et je pense que tout le monde devrait se servir du thé comme solution à toute crise. Bref, je me suis demandée si elle allait finir ou non par lui tirer dessus, et j’avoue avoir espéré qu’elle le fasse (sans tuer Anastasia, juste un petit bobo de quelques jours), histoire de voir la réaction de Christian (égorgement ou découpe ?). Je note que la situation entre Christian et Leila est tout sauf normale, puisqu’il lui paye des cours, un psy et tout le tralala. Je ne sais pas si je supporterai à la place d’Anastasia.

On peut noter le genre de voiture que monsieur Grey offre à Anastasia, ça donne envie (d’ailleurs j’accepte les cadeaux) ! En fait il lui offre un cadeau différent pour la récompenser de chaque truc qu’elle fait dans la journée limite ! Ca nous montre une fois de plus son extrême richesse. On a l’impression qu’il peut absolument tout s’offrir ! « Tiens chérie, ce soir je t’offre un continent, il s’appelle l’Océanie, mais on va le renommer l’Anastasie ! C’est pour te féliciter de t’être levée ce matin à 7 heures. » C’est rageant en fait !

Une scène importante dans le bouquin est celle où Christian demande à Anastasia de lui marquer des limites sur son corps au rouge à lèvres. L’idée est aussi tordue qu’ingénieuse. C’est le moment où on prend conscience que Christian tient vraiment à Anastasia au point de lui laisser un peu découvrir son corps. On sent la douleur de Christian qui est contagieuse. Environ 100 pages plus tard, il la laisse le laver pour la première fois, autour des limites toujours et on assiste au moment qu’on attendait toutes (du moins que moi j’attendais pour tout le monde), le « Je t’aime », mignon, émouvant, intense…

Au chapitre 13, lorsque Christian avoue à Anastasia qu’il aime violenter les brunes parce que sa mère était brune, c’est un gros choc pour Mademoiselle Steele, ce qui est compréhensible. Christian se transforme en soumis, aux pieds de Anastasia (et j’avoue que j’ai trouvé ça aussi mignon qu’angoissant, parce que perso, un truc pareil m’arrive, je flippe, hein…). J’ai eu très mal pour Christian qui a l’air paumé sans Anastasia, et malgré qu’il soit torturé de l’intérieur, on peut voir qu’il est très dépendant de son amoureuse ! Puis quelques lignes plus tard, après la comparaison des soumises (dont Anastasia qui est brune) et de sa mère, il lui demande de l’épouser.  Nous avons donc la meilleure demande en mariage du siècle, par Christian Grey évidemment. Même pour les trucs les plus romantiques, il arrive à placer ça à des moments étranges, car bon quand même quoi, ils se disputent à propos du fait qu’Anastasia ressemble à la mère biologique de Christian (dit « la pute camée), ce n’est pas le moment le plus adéquat pour faire sa demande ! Mais lui, dans un élan de romantisme absolu, il demande à Anastasia de l’épouser. C’est NORMAL ! Bon, relativisons mes agneaux, disons, que c’est aussi normal que le passé de ce gamin, donc vu comme ça, c’est déjà plus logique. Et donc, évidemment, je ne pouvais pas parler de la demande en mariage sans parler de la rapidité des évènements. C’est un peu trop rapide, mais je prends en compte le fait qu’on ne va pas lire 30 tomes avant de passer au mariage, c’était couru d’avance.

Je ne vais pas m’attarder sur la tentative d’abus sexuel de Hyde. C’est un déchet ambulant, j’ai eu envie de le torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais, j’ai aussi eu envie de frapper Anastasia qui est très conne sur ce coup, car elle savait que la société surveillait ses mails, elle a donc mis Christian en danger. Ce dernier, est extrêmement sexy lorsqu’il est en colère, bien que j’imaginais qu’il ferait beaucoup plus de mal à Hyde, physiquement parlant.

Moment reposant, lorsqu’ils visitent ensemble leur future maison, surtout que cette scène est suivie de celle où Christian dit à Anastasia de déchirer le contrat.

J’ai eu peur (comme tous les lecteurs je suppose) lorsque Christian est porté disparu avec Charlie Tango (l’hélicoptère). On s’attendait à un drame quelque part dans le bouquin pour ne pas que tout soit rose, mais j’avoue que c’est bien trouvé, puis la détresse d’Anastasia est contagieuse. Elle est littéralement en état de choc, ça fait de la peine à voir (ou plutôt à lire). Lorsque Christian revient, je l’ai imaginé sortir de l’ascenseur sur la musique Eye of the tiger de Survivor. On aurait dit un rescapé d’une ile déserte, tout en héroïsme qui a su calmer une grosse bête sauvage (ici l’hélicoptère). Ca rendait à mon gout la scène un peu moins dramatique. Et puisque tout ça tombait le jour de l’anniversaire de Christian, Anastasia lui offre son présent, la réponse au mariage.

En règle générale, le déroulement était plutôt pas mal, excepté le fait qu’ils sont plus rapides que l’éclair concernant leurs engagements.

 

 Le vocabulaire / la manière d'écrire :

Je vais me répéter, le mot « cul » sortie de la bouche de mademoiselle Steele fait tâche. Sinon j’aime que les deux tourtereaux parlent de « premières fois » à chaque nouvelle étape, ça donne un côté romantique sous le sadomasochisme (comme quoi, on peut lier les deux).

Ma phrase coup de cœur est l’expression qu’Anastasia utilise pour parler de Christian : « Je ramperais sur du verre pilé pour ce sourire. »

 

Les personnages :

Kate me saoule plus que jamais. Son intervention pour blâmer Christian et Anastasia lorsqu’elle fouille dans les mails de sa meilleure amie qu’elle imprime est totalement inutile. Ca a comblé des pages pour du vent. Elle s’est calmée en dix secondes chrono, j’ai eu juste envie de l’envoyer se faire cuire un œuf et lui dire de se mêler de son cul.

Dans ce tome, Anastasia prend de l’assurance, notamment avec Hyde ou elle m’a surprise, elle a été stupéfiante. Elle commence à se rendre compte du pouvoir qu’elle a sur Christian, elle devient femme.

Christian se métamorphose, il passe du dominant sans cœur et brute à l’amoureux accroc et doux. Sa jalousie est à la fois mignonne et flippante (lorsqu’il achète toutes les photos au vernissage de José). Quand il découvre le planeur qu’Anastasia lui a offert avant la rupture du début, on dirait un enfant, comme quand il se réveille d’un cauchemar lorsqu’Anastasia part boire de l’eau. C’est un personnage très attachant.

Jack Hyde et Elena me débectent. Les autres personnages ne me dérangent pas.

 

La fin :

Le roman se termine sur l’annonce des fiançailles de Christian et Anastasia lors de la réception pour l’anniversaire du futur marié ainsi que sur la dispute entre Elena et Anastasia. Le verre de cocktail que cette dernière envoie au visage de la dominante est un régal. J’ai applaudis le geste ! La cerise sur le gâteau, c’est Grace qui balance une gifle à Elena quand elle découvre que cette dernière a abusé de son fils quand il était mineur, c’est glorieux !

J’ai aimé que Christian décore le hangar pour refaire une demande digne de ce nom à Anastasia.

Les dernières lignes du bouquin concerne Jack Hyde qui et devant le domicile des Grey, pendant la réception. Il décrit Elena qui sort en pleurant, on comprend qu’il est responsable de l’accident de Christian avec l’hélicoptère, et il annonce clairement qu’il compte prendre sa revanche. Il semble connaitre une partie du passé de Christian.

La fin nous laisse sur une note sombre, tout comme le début (et comme le titre). Je me suis posé 516484656584 questions, et j’ai eu envie de courir chercher le dernier tome. C’est donc une fin parfaite.

 

L'avis de Marie

 

Le titre:

Toujours aussi accrocheur, voire plus, sachant que j'aime énormément les récits sombres, mystérieux et ce titre convient parfaitement à ce deuxième tome qui est à mon sens celui qui nous fait découvrir un peu plus en profondeur le personnage de Christian et qui du coup nous fait plongé dans tout ce sombre qui l'habite.

 

La couverture:

Elle est ma préférée des trois tomes. Pas fana du tout des masques à la base sachant que ça a plutôt tendance à me foutre la trouille, mais le côté très érotique que cela inspire donne beaucoup de charme à cette couverture. Quand on connait l'histoire, toute la perversion et l'érotisme de ce roman, on ne peut qu'imaginer des scènes toutes plus sexy les unes que les autres avec ce masque. Lorsqu'il entre en scène dans le roman, j'ai souris et ai parfaitement imaginé Anastasia avec.

 

Le déroulement:

Tout est toujours aussi crédible, que ce soit dans les scènes érotiques, la façon dont les personnages se lâchent progressivement, abaissent lentement leurs barrières. Surtout pour Christian. Enfin, presque tout est crédible, à mes yeux. En fait je suis assez partagée sur ce point et je suppose ne pas être la seule mais la demande en mariage est pour moi très précipitée. Christian a peur de perdre Ana, qu'elle s'en aille et ça passe pour moi, pour une demande désespérée et non pour une réelle envie de l'épouser. Sur le moment bien évidemment, car après on comprend qu'il veut réellement s'engager avec elle, vivre à ses côtés etc etc. Mais sur le coup c'est assez... étonnant ouais ! Je pense qu'on est autant sur le cul qu'elle. J'aurai mis tout ça à la fin. Ils se connaissent à peine. Il est vrai qu'ils font les choses rapidement et qu'ils sont très fusionnels. Ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Mais après ce n'est peut-être que ma vision assez négative du mariage qui fait que je trouve ça un peu précipité. Ca reste beau, très beau comme scène. Que ce soit celle où il lui demande ou celle où elle dit oui. Même si la demande, comme l'a dit Luna est assez bizarre vu le contexte. 

Pas de passage à vide, bon dieu non je le trouve tout aussi mouvementé que le premier, voire un peu plus avec l'histoire de Leila. Je ne me suis pas ennuyée et je l'ai lu aussi vite que le tome 1.

Je crois que ma scène favorite reste celle où Christian avoue être un sadique, qu'il avoue aimé fouetter les filles qui ressemblent à sa mère. Je trouve que c'est une des scènes les plus intenses de toute l'histoire, les trois bouquins confondus. Parce qu'on plonge la tête la première dans toute la perversion de cet homme, qu'on arrive à comprendre le fond, pas forcément tout mais, de le voir là, en position soumis, totalement apeuré à l'idée qu'Anastasia le quitte. Puis après, quand il la laisse le toucher et qu'il se met à pleurer. Je trouve ça tellement intense que j'ai presque ressenti toute sa souffrance, tout le courage qu'il rassemblait pour laisser Ana le toucher alors que l'on sent clairement que ça lui brûle la peau.

Sinon sans m'étendre plus que ça, j'ai noté toutes les scènes qui m'ont vraiment marqué et que j'ai adoré relire pour faire cette critique d'ailleurs.

Quand Christian fait tracer à Ana les limites à ne pas franchir sur son corps, au rouge à lèvre "rouge salope".

Quand Ana achète le weekend à Aspen aux enchères avec les 24 000 dollars que lui avait viré Christian.

Quand Christian lui dit « je t'aime ». Un peu de douceur ça fait du bien !

La scène du cauchemar, que j'ai eu du mal à retrouver, c'est Luna qui a réussit. Quand Anastasia se lève pour aller boire dans la nuit et sa simple absence déclenche un cauchemar chez Christian qui hurle de douleur dans son sommeil. J'ai trouvé cette scène déchirante.

Le coup dans les burnes de Jack, juste bravo !

Et pour finir, le oui de Ana juste après un moment atroce, Christian qui échappe à un accident d'hélico. Un joli cadeau d'anniversaire.

 

Le récit reste fluide, malgré des passages lourds en émotion, avec des révélations sur le passé de Christian, tout est tellement facile. C'est assez dingue de se dire qu'une histoire pareille a pu sortir de la tête d'une femme qui a réussit à retranscrire tout ce qu'elle voulait dire de façon si simple.

 

Vocabulaire/manière d'écrire:

Je n'ai pas le souvenir d'avoir lu le mot magique « cul » après s'il y est cela restera le même bémol pour moi. Sinon je trouve que le vocabulaire, sexuel ou bien sentimental est très bien choisi. De même pour le côté plus professionnel, quand on parle du travail de Christian, tout ça. On voit que l'auteur sait de quoi elle parle, qu'elle n'a pas juste prit des éléments au hasard.

 

Les personnages:

Pour ce tome 2 je ne parlerais que de Christian et Ana car même si on pourrait se pencher sur le cas de Jack et Leila je trouve que cette partie est tout de même plus réservée aux personnages principaux. Et surtout à Christian. Tout le long de l'histoire nous nous trouvons dans la tête d'Anastasia alors c'est forcément intéressant d'en savoir plus sur M. Cinquante Nuances. La séance avec le psy est très enrichissante pour comprendre certaines réactions de Christian je trouve. Egalement la conversation avec son père, lorsque Ana et lui danse ensemble au bal.

Le déroulement de leur histoire d'amour les changent, les font évoluer. Il est agréable de voir que Christian arrive à laisser son côté sadique pour un côté plus doux et protecteur. Ca par contre, il est toujours aussi maniaque du contrôle (voire plus) et pire que parano concernant Ana. Plus ses sentiments grimpent, plus il aimerait l'enfermer dans une tour d'argent pour la garder en sécurité de tout et n'importe quoi. Mignon... Agaçant, énervant, très chiant, mais mignon quand même.

 

La fin:

Tout aussi parfaite que le premier tome, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Alors que l'on finit sur une scène heureuse de notre charmant couple qui commence à faire dans le romantisme et moins dans les claques sur le cul, on enchaîne sur une scène qui nous fait légèrement froid dans le dos tout autant qu'on a hâte d'y être et de voir ce que ça va donner. Saleté de Jack, c'était obligé qu'il revienne pour se venger. Impossible d'imaginer qu'il allait juste partir comme ça. Et qu'est-ce qu'on fait après ça ? On court trouver le tome 3, évidemment !

1 juillet 2013

Cinquante nuances de Grey – Tome 1 de EL James

 

9782709642521

 

La note de Luna:

  • Titre : 2/2

  • Couverture : 2/2

  • Déroulement : 5,5/6

  • Vocabulaire / Manière d'écrire : 2/3

  • Personnages : 2,5/3

  • Fin : 4/4

 

Total : 18/20

 

La note de Marie:

  • Titre : 2/2

  • Couverture : 2/2

  • Déroulement : 6/6

  • Vocabulaire/Manière d'écrire : 2/3

  • Personnages : 3/3

  • Fin : 4/4

     

Total : 19/20

 

 

Luna: Pour ceux qui n'ont pas lu: 

Cinquante nuances de Grey est le premier tome d'un roman qui en comporte trois. C'est une histoire à la fois sentimentale et sexuelle, et je ne pense pas qu'elle convienne aux moins de 16 ans. Des scène assez violentes (autant physiquement que psychologiquement) y sont décrites. Rien n'est tabou (mis à part un des personnages principaux qui est assez mystérieux) et il faut (d'un point de vue personnel) avoir beaucoup de recul pour comprendre et accepter les thèmes abordés dans ce roman. C'est un récit totalement addictif qui malgré ses 550 pages environ, se lit en moins d'une semaine, et donne l'envie d'acheter les deux autres tomes le plus rapidement possible. Il y a des passages très drôles comme des passages douloureux. Je ne me suis ennuyée à aucun moment et je le recommande à toutes les personnes qui aiment les histoires sombres et marrantes à la fois.

Cette trilogie au succès mondial a été classée parmi les meilleurs ventes, et en lisant ce premier tome, j'ai vite compris la raison de cette folie autour de ce roman.

 Registre : Érotique, romantique, dramatique.

Prix : 17 euros.

 

Marie: Pour ceux qui n'ont pas lu:

Tout comme Luna, je suis entièrement d'accord avec le fait qu'une personne ayant moins de 16 ans, n'est pas vraiment en âge de lire ce roman. Bien sûr je suis consciente qu'il y a des exceptions et de jeunes gens totalement capables de comprendre l'étendu de la chose. Capable d'avoir assez de recul, sur la vie, sur la sexualité et les choix des personnages. Ce roman reste très cru dans la description des scènes sexuelles. Ce ne sont pas de simples scènes que l'ont censure de moitié dans les films qui passent à la télévision. Il n'y a aucune censure, aucun tabou. Je trouve que pour apprécier pleinement ce bouquin, il faut avoir l'esprit ouvert.

Je rejoint Luna, ce roman est purement addictif et rend un peu maboul. Je me suis sentie comme une ado qui trépigne d'impatience. Chaque passage est intéressant, on ne s'ennuie pas, c'est un réel plaisir de découvrir les personnages au fil des pages. Récit très sombre, répliques poignantes ou bien amusantes. Difficile de fermer le bouquin pour faire une pause. Vous allez le dévorer ! Je ne comprenais pas, avant de le lire, l'engouement qu'il y avait autour de cette histoire. Mais on se laisse facilement prendre au jeu.

 

 

L'avis de Luna

 

Pour ceux qui ont lu : 

Le titre :

A première vue, on ne comprend absolument pas pourquoi l'auteur a choisi ce titre, mais on retrouve l'expression « Cinquante nuances » plus d'une fois mentionnée dans le roman. Il qui colle parfaitement à Christian Grey qui a une personnalité multiple. C'est le genre de titre qui me donne envie d'acheter un bouquin.

 

 La couverture :

Le clin d’œil de la cravate est juste parfait ! J'ai poussé un petit cri de joie lorsque je l'ai vu apparaître dans le bouquin. Les couleurs sont sombres et froides tout comme le personnage de Christian, les ombres donnent un côté très mystérieux. Une fois que l'on sait que ce livre parle du sadomasochisme, on peut l'associer plus facilement à la couverture. C'est un sujet de société qu'on aborde peu, c'est tabou, et on n'en parle qu'à demi (le peu de fois où on en parle), tout comme la photographie de la couverture qui est coupée. Cette couverture n'a pas de détails inutiles, c'est le top.

 

 Le déroulement :

Je n'ai pas mis la totalité des points pour une raison, un détail qui m'a fait hausser un sourcil : Anastasia est le parfait stéréotype de la petite pucelle coincée et mal dans sa peau qui se trouve trop moche et banale, blablabla... Et cette fille, dont tous les garçons qui la côtoient sont amoureux d'elle (José et Paul en première ligne), tombe sur LE mec du siècle qui ne peut pas regarder une fille sans qu'elle ne perde tous ses moyens, et qui en plus, est excité comme un acarien au salon de la moquette quand il la voit. Il vient la sauver de la cuite et d'un baiser forcé de José (qui ressemble fortement à de l'abus presque sexuel) tel un preux chevalier sur son cheval blanc qui vient au secours de sa princesse prise en otage par un vilain dragon. C'est le seul petit point négatif de ce tome.

 Pour le reste, je n'ai rien à redire, le suspens est au top de sa forme, j'ai gloussé plus d'une fois en lisant certains passages. La scène où Christian débarque dans le magasin où travaille Anastasia est juste hilarante, on sent qu'elle se liquéfie de seconde en seconde. La corde, la salopette, les attaches nous font comprendre que Christian n'est pas juste un chef d'entreprise mais qu'il cache bien des secrets qu'on a hâte de découvrir. La découverte de la salle de jeu de Christian est vraiment bien décrite aussi.

 

J’aime particulièrement les échanges de mails, et surtout leurs titres qui sont parfois très drôles, ainsi que la manière qu’a Anastasia de se lâcher à l’écrit (comme la majorité des gens), ce qui la rend encore plus « normale », « banale ».

 Mon passage préféré reste la scène où Christian débarque à Savannah pour rejoindre Anastasia et qu'elle l'apprend par mail. Le mail de Christian « Combien de Cosmopolitan comptes-tu boire ? », et la réaction de Anastasia « Bordel de merde, il est ici ! » juste avant la fin du chapitre, c'est parfait ! Je n'ai pas pu faire une pause entre les deux chapitres . Bref, j'ai jubilé comme une ado en lisant ce passage.

Le gros plus de ce roman : LE PUTAIN DE CONTRAT écrit entièrement (très bon choix de la part de l’auteur). On ne se lasse pas de le relire en long, en large et en travers, et je suis sure que j’aurai pu le photocopier et l’étudier en y surlignant les passages les plus bizarres, voire choquants !

 Toute l'histoire s’enchaîne sans couacs, tout est travaillé, le roman se déroule sur une période très courte , donc on ne perd pas le fil, c'est fluide et agréable à lire.

 Les relations entre les personnages sont crédibles à un détail près (mentionné dans les personnages).

 

 Le vocabulaire / la manière d'écrire :

Le mot « CUL » sorti de la bouche de l'innocente petite Anastasia à plusieurs reprises, ce n'est pas possible ! Je ne sais pas si c'est la version originale ou simplement la version traduite qui rend ce mot si vulgaire, mais ça m'a hérissé les poils.

A part ce mot, le reste du vocabulaire est bien choisi, ni trop soutenu, ni trop familier, adapté au roman.

 La manière d'écrire ne m'a pas du tout dérangé.

 

Les personnages :

Tous les personnages sont attachants à leur manière, ils ont tous un rôle très précis et qui est en accord avec le romans. Tous sauf Kate. Je trouve que son personnage est juste là pour financer l'appartement d'elle et Anastasia, ainsi que pour être la fille belle, sexy et chiante qui se tape le frère du mec de sa meilleure amie, histoire de faire comme dans tous les grands films américains. Je prends en compte que c'est une amie qui s'inquiète comme toutes les amies, et c'est pour ça que je ne mets pas une note inférieure.

 Il y a un personnage sur qui j'ai envie de rouler dessus, c'est Elena Lincoln (Robinson), mais je pense que c'est le cas de tout le monde. C'est la méchante dame de l'histoire qui a « abusé » d'un mineur paumé, Anastasia fait d'elle sa rivale et tout est fait pour qu'on la déteste.

 Pour ce qui est des deux personnages principaux, Anastasia est innocente et caractérielle à la fois, ce qui lui donne un charme monstre, et c'est aussi ce qui lui permet (d'un point de vue purement personnel) de ne pas totalement devenir folle en présence de Christian.

Christian est complètement barré, il est à la fois physiquement « l'homme pour qui tu changes de culotte toutes les heures » (comme dit Marie), mais également mentalement l'homme pour qui tu changes de ville toutes les heures, en espérant qu'il ne t'ait pas déjà tracé ! C'est un personnage paradoxal, on ne sait jamais où s'arrêtent ses limites, il est déroutant, on a envie de lui coller un bon coup de poing dans le nez pour lui sauter dessus deux secondes plus tard et lui arracher ses vêtements. Son obsession du contrôle est inquiétante et j'ai sans cesse imaginé son passé douloureux tout au long du roman.

 

La fin :

La fin de ce roman est nickel, c'est absolument tout ce que j'aime. Je me suis demandée tout le long de l'histoire quand est ce que Anastasia allait arrêter Christian, juste qu'elle ouvre un peu son clapet et qu'elle cesse de faire sa soumise coincée. Les six coups de ceinture m'ont à moi aussi donné des douleurs aux fesses et la sortie théâtrale de Anastasia qui laisse Christian la bouche ouverte, c'est magistral. J'ai mentalement applaudi ! Mais bon, soyons honnêtes, elle l'a cherché. Elle a voulu voir ce que monsieur Sadomaso pouvait lui faire (et encore, je pense qu'il se contenait), au moins, elle sait à quoi s'attendre.

La scène romantique qui suit où il lui apporte du paracétamol et de la pommade tout en s'excusant de lui avoir fait mal est limite comique, il vient quand même de la fouetter à coups de ceinture, c'est pas la caresse la plus douce qui soit !

Quand aux adieux et au gros chagrin d'amour, c'est dans le thème du roman, j'ai eu de la peine pour ce couple si original, la pucelle coincée et le sadomasochiste PDG. Il y a une double incompatibilité au niveau de la richesse et du mode de vie sexuel.

Bref, c'est une très bonne fin.

 

L'avis de Marie

 

Pour ceux qui ont lu:

Le titre:

A mes yeux il est tout simplement parfait. Ayant lu le premier tome en même temps que Luna (dans la même pièce, c'était marrant), on était toutes deux impatientes de comprendre pourquoi 50 nuances. C'est un titre accrocheur, très bien choisi.

 

La couverture:

Tout comme le titre, tout est lié. La couverture du premier tome est intrigante vu qu'on ne connaît encore rien de l'histoire. On se dit : Bon une cravate ok... Ca laisse place à l'imagination mais on ne peut pas réellement comprendre avant qu'elle n'entre en scène. Les couleurs sont forcément choisies en fonction d'un des personnages principaux, Christian. Vraiment tout est lié, en petites touches. Rien d'extravagant, juste assez pour attiser la curiosité.

 

Le déroulement:

Tout est bien pensé, il n'y aucune incohérence, aucun détail qui fait réellement froncer les sourcils. On ne se demande pas où elle a été chercher un truc pareil. Bien sûr ce n'est pas le genre d'histoire qui peut arriver à tout le monde. Je veux dire, vous avez une chance sur combien de tomber sur un PDG qui a une chambre de la douleur, qui adore les fouets et la domination ? Je crois que l'atout phare du premier tome est pour moi le contrat. Car en plus d'être mentionné pratiquement tout le monde du bouquin, il est également écrit dedans, comme un vrai contrat. J'ai trouvé ça génial de la part de l'auteur d'avoir pris la peine de rédiger tout ça de cette manière là et ainsi on a l'impression d'entrer un peu dans la tête de Christian et son obsession totalement dingue du contrôle.

J'aime le fait que tout se déroule en quelques jours. Il n'y a pas de pauses, pas de blancs de plusieurs jours ou semaines. Tout s’enchaîne de manière crédible et il est difficile d'avoir un quotidien ennuyeux avec Monsieur Grey !

Je pense que mon passage favoris est le moment où Anastasia découvre la chambre rouge, très bien décrite d'ailleurs. Le mystère est entretenu le plus longtemps possible et bien que la découverte de la chambre ne soit pas non plus LA chute du siècle, ça m'a quand même coupé le souffle. J'ai beaucoup aimé cet échange:

- Vous êtes sadique ?

- Je suis un Dominant.

Son regard est gris et torride.

- Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Que vous vous soumettriez à moi volontairement, en toutes choses.

Je fronce les sourcils en tentant de comprendre ce concept.

- Mais pourquoi ferais-je une chose pareille ?

- Pour me faire plaisir, chuchote-t-il en penchant la tête sur son épaule.

 

C'est possible de rendre ce genre de personne plus sexy que ça alors que la situation est vraiment trop étrange et pas du tout SEXY ?

 

Le vocabulaire/la manière d'écrire:

Je rejoins également Luna pour le mot « cul » qui à mon sens n'a vraiment pas sa place dans le roman quand on sait qu'aucun mot trop vulgaire ou moche (du genre « bite ») n'est placé pour parler du sexe de Christian. Est-ce que le traducteur a voulu se faire un p'tit kiff et mettre ça pour le fun ou bien est-ce l'auteur qui n'a pas trouvé un synonyme plus agréable à lire ?

A part ça, j'ai vraiment adoré cette façon de dédoubler, voire tripler en quelque sorte Ana, de faire parler sa conscience/sa déesse intérieur en italique. Il se joue une sorte de combat dans sa tête entre sa raison et ses envies. Je n'avais encore jamais vu ça, j'trouve ça génial et très drôle !

 

Les personnages:

Il est vrai que Kate n'est pas super utile dans le roman mais ça ne m'a pas vraiment dérangé. Parfois il faut créer des personnages pour rajouter quelques détails à l'histoire. Je ne me suis pas vraiment attachée à elle. Limite, Elliot est plus attachant !

Pour ce qui est des deux personnages principaux, comment ne pas s'attacher ? Comment ne pas les aimer ? Christian est LE stéréotype du PDG totalement sexy, le physique parfait, le sourire qui te fait fondre. Mais avec un caractère totalement à l'opposé de tout ça. Ce qui ne le rend pas moins sexy mais juste... flippant !

Anastasia est touchante, attachante à un point pas possible ! Parfois j'avais envie de lui foutre quelques claques mais à côté de ça elle tombe pas non plus sur un mec banal. J'avais un peu de peine pour elle au début de me dire qu'à son âge, à part les bouquins et les études, elle n'avait pas connu grand chose, mais c'est ce qui fait la crédibilité de l'histoire.

Et bien évidemment Mrs Robinson est vraiment le personnage à détester dans ce roman. Bien que ce ne soit pas dans ce premier tome que je l'ai réellement haï. Mais déjà à la base, elle est présentée comme une cougar à moitié pédophile et dominatrice. J'veux dire... qui aimerait une femme comme ça ?

 

La fin:

PAR-FAITE.

Difficile de dire plus que ce que Luna a dit. J'ai grimacé de douleur pour Anastasia qui se ramassait des coups de ceinture. La scène juste avant où Christian se sent mal qu'elle compare la fessée à ce qu'il ressent lorsqu'il est touché. Ca m'a fait quelque chose. C'est là qu'on se rend compte qu'il ne joue pas juste au Dominant. Il ne veut pas être touché pour une raison bien précise et ce n'est pas juste un jeu, pas juste pour faire son maniaque du contrôle. Non il y a une réelle souffrance derrière ça.

Quand on referme le bouquin on a plus qu'une idée en tête : acheter le deuxième tome !

29 juin 2013

Critique d'un OS: The Big Black Sun, par Nexie.

Le lien.

 

Note: 

- Titre: 2/2
- Blog: 2/2
- Déroulement: 6/6
- Vocabulaire/façon d'écrire: 3/3
- Personnages: 3/3
- Fin: 4/4

 

Total: 20/20

 

Pour ceux qui n'ont pas lu:

Le titre:

Il est en total accord avec l'histoire. Un simple petit clin d’œil. On ne peut pas le comprendre tout de suite, il faut lire une bonne partie de l'histoire pour en cerner la signification. Mais il est pour moi parfaitement bien choisi. Ca sonne bien, ça donne envie de découvrir le récit. The Big Black Sun, prononcez ça à voix haute tiens ! Ca a d'la gueule. 

 

Le blog:

Ce serait me lancer des fleurs de dire ce que je pense de sa déco de blog sachant que c'est moi qui l'est réalisée, bien qu'elle en est choisie les couleurs, les polices et la forme. Je lui ai mis en place son fond et les codes couleurs, tout simplement. Alors disons que c'est 50/50. Un point pour elle, et un pour moi et mon arrachage de cheveux !

 

Le registre:

Dramatique. Univers alternatif. Tragique. Comportant de nombreuses scènes d'usage de drogue. Je déconseille ce récit au moins de 16 ans.

 

Les personnages choisis pour cette fiction:

Les membres du groupe Tokio hotel. Avec pour personnages principaux, Bill et Tom Kaulitz. Ils ne sont pas frères dans cette histoire.

 

En quelques mots:

Cette histoire m'a marqué et je pense qu'elle restera gravée dans mon esprit pour des raisons totalement évidentes. La plume de Nexie est une de mes favorites parmi le monde de la fiction. C'est brut, c'est fort. Elle vient piocher le moindre petit sentiment pour le transformer en bombe qui explose dans votre ventre.

Cet OS est dur, dur à encaisser, dur à lire, mais pas dans le sens où il est lourd. Dans le sens où il traite d'un sujet difficile à aborder avec autant de crédibilité : la drogue. Si je devais résumer l'écrit de Nexie en quelques mots je vous dirais : Crédible, poignant, à chialer, vrai, une claque (et une bonne!). The Big Black Sun est mon coup de cœur. Mon coup au cœur.

 

 

 Pour ceux qui ont lu:

Ma première impression:

Dès les toutes premières lignes j'ai compris que quelque chose de grave était arrivé et avant de lire à la première scène, je ne savais pas quoi. Après je suppose que mon esprit logique (ça m'arrive d'en avoir un) a fait le reste et je ne serais sans doute pas la première ni la dernière. Je ne pense pas que Nexie voulait faire une sorte de chute, de surprise, dans cette histoire. Mais plutôt une succession de problème, un déroulement totalement crédible. Ma première impression a été bonne.

 

Le déroulement:

La crédibilité: Comment dire ? C'est LE truc le plus important dans cette histoire à mon sens car je ne cesse de le répéter mais je ne trouve pas assez d'histoire traitant le sujet de la drogue de manière crédible, logique et totalement en accord avec la réalité. C'est quand même grave parfois ce que je peux lire. Elle est dans le vrai, du début à la fin, elle n'exagère rien et ne cache rien non plus. Elle n'a même pas besoin de décrire l'art et la manière de s'enfoncer une aiguille dans le bras, ça n'a rien à voir ! Mais elle écrit juste ce qu'il faut, juste comme il faut pour ne pas emmener le lecteur trop loin dans des divagations foireuses et des clichés préconçus. Elle ne parle pas de gens qui cherchent forcément à se tuer avec des cachetons, à oublier leurs problèmes en fumant des joints. Juste une bande de copain à la base, qui aiment s'amuser, qui prennent quelques pilules en soirée. Ce que la plupart des jeunes font, que ça dérape par la suite ou non. Elle n'est pas tombée dans le cliché, voilà, elle a su rester juste, pudique même, sur ce sujet qui a un côté glauque et trash.

Tout est tellement cherché. Evident ! La cause du pourquoi Tom commence à toucher à la drogue, toute cette tristesse et cette culpabilité. Nexie a un soucis du détail affolant.

 

- Passage à vide, pesants, captivants: Pour moi aucun passage à vide, je ne me suis pas ennuyée un seul instant en lisant ce récit. J'étais totalement plongée dedans et je ne voulais pas en sortir. Je n'ai pas fais de pause, j'ai lu tout ça d'une traite.

Le passage le plus captivant à mon sens est celui où Bill et Tom dorment ensemble une nuit et Tom avoue à Bill être amoureux. Bill, heureux pour son ami qu'il est trouvé quelqu'un, lui demande quand est-ce qu'il le rencontrera. Tom lui explique que le gars en question ne veux pas de lui. L'autre lui dit qu'il faut tenter pour en être sûr. Tom embrasse alors son ami et bien sûr, il n'a aucun sentiment pour lui, Tom le sait.

Je trouve cette scène tellement triste car ce sera le seul réellement contact intime qu'ils auront. Puis Bill a l'air si désolé pour son ami, il aurait tellement aimé que ce ne soit pas lui. C'est là où il comprend pourquoi Tom déraille, pourquoi il commence à consommer des produits bien trop forts, bien trop souvent. C'est comme un coup de massue pour lui. Cette petite part d'injustice, ce côté : ça aurait pu fonctionné si... Mais non ! Je trouve ça tellement poignant et horrible. Puis cette dernière réplique, à la fin de la scène : « Je ne te demande rien. J'ai trouvé un moyen pour évacuer tout ça. ». Dur pour Bill de comprendre que Tom ne voit que ce moyen pour se sentir mieux et oublier qu'il aime à sens unique. Ca rajoute quelques kilos dans le poids qui se forme appelé culpabilité.

 

Fluidité du récit: C'est un des points forts de Nexie. Elle passe beaucoup de temps à écrire, à peaufiner, rajouter, enlever. C'est une perfectionniste, soucieuse du moindre petit détail. Je pense que pour elle, c'est une évidence que son histoire doit être fluide et facile à lire. Quand bien même elle parle de chose dure, avec des personnages très sombres, elle arrive à rendre la lecture légère. Ainsi on ne voit pas vraiment le temps passer et on arrive à lire plutôt rapidement (pour moi qui suis une tortue en lecture). Aucun soucis de mon côté alors !

 

- Les relations entre les personnages: La relation entre Bill et Tom est à mon sens assez ambiguë. On voit bien qu'ils sont proches, tactiles. On pourrait croire, à les voir, qu'ils sont ensemble. Cette relation est pour eux deux, unique. Elle suffit à Bill. Pas à Tom.

 

Vocabulaire, façon d'écrire de l'auteur:

Ce n'est pas le genre à faire beaucoup de jeu de mot, à utiliser des tournures de phrases un peu... poétique je dirais. Mais tout est bien choisi. Elle raconte simplement, elle écrit de manière claire, un bon vocabulaire sans non plus être branchée à synonyme.com, pas besoin. C'est sûrement sa manière d'écrire qui fait la fluidité du texte, la facilité à se laisser embarquer dans l'histoire sans vraiment se rendre compte qu'on arrive pas à décrocher. Tout est bourré de sentiment, de sombre, de triste. On arrive pas à vraiment sourire, même avec les quelques scènes et répliques plus humoristiques parce que l'on sent le drame, on sent la fin arrivée. La fin qui retourne le cœur.

 

Les personnages:

Bill: Amusant, insouciant, il aime faire ce qui lui plaît, quand ça lui chante. Pour lui prendre de la drogue en soirée n'est pas alarmant, il sait (ou croit savoir) ce qu'il fait. Il est un peu jean foutiste mais terriblement attachant.

Tom: Doublement attachant. Doux, calme, un peu timide et sur la réserve au début. Il se lâche finalement lorsque la prise de stupéfiant lui apporte une certaine sérénité. A côté de ça on sent parfaitement son malaise, sa tristesse et tout ce dégoût de lui-même et de ses actes qu'il a vers la fin.

 

La fin:

MON DIEU LA FIN ! Elle était pour moi une évidence et quelque chose à laquelle on finit par s'attendre. On voit l'état de Tom se détériorer, sa dépendance à l'héroïne tourne en boucle sur plusieurs paragraphes racontés pourtant de façon plus rapide que le début de l'histoire. C'est aussi cette pudeur que j'aime beaucoup. Car Nexie ne s'est pas attardée sur le plus grave, sur le plus dur à lire. Sur cette fin si horriblement bien tournée. On espère, on a beau savoir au fond que c'est peine perdue pour Tom, on espère quand même. On sait qu'il ne s'en sortira pas, on le sent.

J'ai eu les larmes aux yeux et je sais qu'en lisant seulement la fin, la dernière scène, j'aurai encore les larmes aux yeux. On comprend que Bill est à l'enterrement de Tom. On ressent toute sa souffrance, sa culpabilité. Comment ne pas se sentir coupable ? S'il n'avait jamais croisé son chemin, Tom serait toujours en vie. Ou peut-être pas. Ca m'a laissé plutôt mal. J'ai mis un moment après lecture à m'en remettre. Trop difficile à encaisser, même si cette fin était prévisible. Trop puissant, trop fort, trop intense.

 

Les points positifs:

Je me répète mais c'est plus qu'important pour moi : la crédibilité sur le sujet de la drogue.

Les points négatifs:

Aucun !

Ce qui m'a marqué:

Le fait que Nexie ait écrit son récit à la première personne du singulier. Le fait d'utiliser Bill, sa vision des choses, en parlant à Tom comme s'il était là, toujours là. C'est le petit truc en plus.

Ce qui m'a gêné:

RIEN DU TOUT !

Citation favorites:

"Le big black sun. C'est son surnom. Parce que ce mec est toujours tellement défoncé que ses pupilles sont comme des grands soleils noirs."

 

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28 juin 2013

Annuaire

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Pour que tout le monde s'y retrouve, nous y comprit, le plus simple est de faire un annuaire. 

Ainsi si vous rechercher une critique en particulier, un livre en particulier, vous pourrez aller directement sur l'article concerné. Vous serez prevenu de chaque nouveautés.

Nous séparons l'annuaire en deux parties. Une partie Romans-Histoires vraies. Une autres fictions internet.

A disposition, vous avez également la liste des fictions anglaises que moi Marie, j'ai pu lire. Qu'elles soient traduites ou non. Pour en savoir plus, c'est ici.

 

ROMANS & HISTOIRES VRAIES

A

B

C

Cinquante nuances de Grey - Tome 1

Cinquante nuances plus sombres - Tome 2

D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

Q

R

S

T

Tout ce qu'il voudra

U

V

W

X

Y

Z

Numéros

 

________________________________________________________________________________________

 

FICTIONS INTERNET

Je parlerais d'OS et de fiction. OS = One shot. Une histoire très courte postée en une seule partie.

Fiction bien sûr, histoire plus longue, en plusieurs chapitres pouvant aller de 10 à 30, tout dépend.

Je tenais à souligner également que les auteurs de ces écrits n'ont pas l'expérience des grands auteurs mais pour moi ce démerdent tout autant. C'est une question de goût et je trouve que, pour ma part, lire des fictions m'a permis d'être très indulgente concernant des romans ou bien des auteurs peu connus qui débutent dans le métier. Souvenez-vous que tout le monde a été jeune et débutant, tous les auteurs ont commencé avec rien, en écrivant quelques déboires sans réel sérieux. Toutes les jeunes auteurs que je vous présenterais sont des filles qui s'amusent, qui adorent écrire, certaines en font une réelle passion. Peut-être que vous ne comprendrez pas mes choix. Mais ça au pire...

 

A

B

C

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E

F

G

H

I

J

K

L

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P

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R

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T

The Big Black Sun

U

V

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Y

Z

Numéros

28 juin 2013

Présentation du blog

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Ce blog est un projet réalisé par deux amateurs, afin de rédiger quelques critiques (bonnes ou mauvaises) de livres et fictions que nous lisons.

 Marie critiquera les livres et les fictions, Luna ne critiquera que les livres.

 Nous utiliserons un barème identique pour chaque critique (en différenciant les livres et les fictions) afin obtenir une note sur 20 qui sera détaillée. Seules les autobiographies ne seront pas notées pour des raisons évidentes.

Les critiques seront divisées en deux parties. La première pour les personnes qui n'ont pas lu l'histoire, la seconde pour ceux qui l'on lu, évidemment. Rien ne vous empêche de lire les deux parties. On vous avertira pour les spoils, donc nous ne seront responsables en rien concernant votre curiosité. C'est à vous de voir si vous avez envie de vous gâcher le plaisir d'une chute, la découverte des personnages ou bien le déroulement de l'histoire.  

 Nous ne demandons aucune autorisation avant d'écrire une critique sur une fiction. A vous d'accepter les bons et mauvais côtés de poster vos fictions sur des blogs publics. Les auteurs des fictions critiquées seront prévenus par commentaire dès que l'article sera posté.

Vous pouvez cliquer sur l'image ci-dessous pour consulter le barème.

Marie et Luna

Barème blog

 

Histoire d'y voir plus clair.

 

Marie:

 Pour moi c'est un peu comme parler d'un bon bouquin autour d'une tasse de café entre potes. Je n'ai pas la prétention de m'y connaitre en littérature et ici nous n'allons pas faire des exemples types de ce que devrait être une critique littéraire faite par un pro. Cela fait longtemps que je fais ça, pas toujours sous cette forme, aux yeux de tous, mais j'ai pris l'habitude de donner mon avis sur ce que je lis, d'en parler autour de moi et de débattre sur certains points. J'ai tendance à me pencher le positif plutôt que le négatif mais je sais que je m'y plongerais quand même car ça me démange toujours de faire part de mes remarques via certains sujets, certains écrits, des détails très facheux à mes yeux. Pour ce qui est des romans, j'aurai du mal à trouver à redire car en général, quand je n'aime pas un bouquin, je ne le finis pas (ou c'est très rare). Et ce n'est pas avec une lecture non finie que l'on peut se faire une idée globale de l'histoire.

Pour ce qui est fictions, c'est une autre histoire. Je n'ai jamais noté tous ce que j'ai pu trouvé d'horrible ou de totalement illisible sur internet car critiquer des écrits dont je ne peux pas tirer de positif c'est à mon sens de la pure méchanceté, j'enfonce pas les gens. Au contraire, si je viens à faire des critiques négatives sur certaines fictions c'est pour mettre le doigt sur ce qui m'a gêné, sur les détails vraiment emmerdants de l'histoire, sur ce qui ne va pas. Ca peut en aider certains à avancer, à corriger certaines choses dans leur manière d'écrire ou sur la vision qu'ils ont sur les sujets qu'ils abordent. Je ne suis pas méchante OK ? Pas taper! Je comprends parfaitement que des critiques de fictions écrites pas des amateurs entre 15 et 25 ans (en moyenne) ne plaisent pas à tout le monde, surtout que les registres sont très similaires et, je préviens d'avance, sont sur des personnages aux visages connus. Je n'oblige personne à aller les lire mais si je veux en parler ici c'est pas pour rien. Mes choix sont personnels, tout comme les votres. 

Oh, je m'excuse d'avance si mes critiques peuvent paraître longue parfois. J'essaye de faire le plus fluide possible, de rendre mes critiques agréables à lire. J'espère que ça ne découragera pas quand même !

 

 

Luna:

J'adore parler des bouquins que j'ai lu et donner mon avis sur pleins de détails. Je ne suis pas mauvaise ou négative, mais sincère et juste, après tout, mes critiques seront tout à fait personnelles et de mon propre point de vue de lectrice. Je n'ai presque pas d’expérience en critique écrite de livres et rassurez-vous, je ne vais pas me la jouer professionnelle de la critique littéraire (loin de là), mais je vais prendre ce blog comme un lieu d'échange d'opinions. En règle générale, je n'aime pas tellement les bouquins écrits dans un décor de bisounours (ça m'ennuie souvent), j'aime la torture et la difficulté (et le suspens), mais je reste ouverte à vos propositions, puisqu'il y a toujours quelques exceptions ! Je ne commenterai que les bouquins que j'ai lu du début à la fin car je ne me vois pas critiquer un récit que je n'ai lu qu'à moitié. Si vous avez des perles (dans le bon comme le mauvais sens) à me proposer, je suis preneuse!  

Je ne ferai pas (ou peu) de critiques sur les fictions, puisque j'ai cessé d'en lire depuis très longtemps. Par manque de temps j'ai fait passer les bouquins avant les fictions. Mais si je viens à rédiger des critiques sur les fictions, je prendrai en compte l'amateurisme des jeunes auteurs de blogs.

Je suis absente jusqu'à la fin du mois, donc il n'y aura pas de nouvelles critiques me concernant pendant ce temps.

 

 

Note aux lecteurs : Nous sommes humaines, nous faisons des fautes, comme tout le monde.

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Les critiques amateurs de Luna et Marie
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